Qui sommes-nous ?

Quand je serai grande, je serai avocate pour lutter contre les injustices aux côtés des plus faibles.

Alors lorsque l’année de mon baccalauréat, j’ai annoncé de but en blanc à mes parents que je voulais intégrer l’école Ferrandi,
la haute école de gastronomie française, je vous laisse imaginer leurs regards...

Mon histoire, c’est l’histoire d’un projet de vie non avoué qui a mûri lentement et a pris, années après années, la route que je souhaitais emprunter.
Passé l’effet de surprise, mes choix ont été acceptés, encouragés, soutenus par tous mes proches.
Un examen d’entrée réussi et me voici en septembre 2016 intégrer le campus de Ferrandi Paris.
Je viens d’avoir 18 ans.
J’ai fière allure avec ma toque et ma blouse blanche de cuisine et je vais dérouler trois années d’enseignement exigeant et difficile auprès des plus grands chefs à Paris pour être, en 2019, diplômée d’un Bachelor en pâtisserie « Arts culinaires et entreprenariat ».
Tout en passant par des mois de stages dans les établissements réputés et étoilés, comme la Grande Épicerie à Paris, l’excellent Casadelmar, deux étoiles, à Porto Vecchio ou bien la Pergola, le restaurant gastronomique trois étoiles à Rome.

Puis s’ouvrent à moi les portes du laboratoire de Pierre Hermé à Paris.
Quelle fierté d’intégrer cette maison dont l’excellence de la réputation a fait désormais le tour de la planète.
J’y passerai deux années à maîtriser chacun de mes gestes, à répéter des centaines et des centaines de fois, les mouvements et règles si stricts qui font que ce métier ne peut se satisfaire de la moindre médiocrité.

Les confinements obligés par le Covid me ramènent en Corse à deux reprises et ce retour contraint auprès des miens montre à quel point l’attachement viscéral à ma terre est puissant.
Je veux rentrer en Corse, même si c’est trop tôt et que Pierre Hermé, que je remercie encore infiniment, m’offre les plus belles perspectives de carrière. Mes choix sont faits.
Après une saison au Capu Biancu à Bonifacio, je renonce à la restauration et affirme ma volonté de vouloir créer, réaliser, imaginer, m’exprimer dans un lieu qui sera mon propre laboratoire et de prendre le plaisir de partager mes créations.
Alors je fonce, épaulée par mes parents et toute ma famille qui me soutiennent dans mes choix. Comme me l’a enseigné mon maître à l’école Ferrandi, Frédéric Mignot. Imaginer et créer Dolc’è Arte me met en confiance. Tout débute dans la maison de famille au village, à Chera où je suis installée et réalise mes premières pâtisseries avec les moyens du bord. Désormais, je fais mes premiers pas de chef d’entreprise dans mon laboratoire flambant neuf situé Route de Bastia, Chemin de Tenda à Porto-Vecchio et ouvre une pâtisserie-salon de thé au rond-point des 4 chemins pour vous permettre de venir savourer mes créations.

Au plaisir de vous y retrouver bientôt pour parler plaisirs sucrés…

Lisandra Vichera